A propos de sexualité.

 » […] Le Tantra traditionnel n’invite pas nécessairement à des relations instables. La pratique a besoin de stabilité. Et les rituels quotidiens invitent aussi à la stabilité.

Par exemple, la tradition Kaula, celle qui met le plus l’accent sur l’aspect sexuel, se pratique en couple. Et la tradition mentionne, non pas des maîtres ou des maîtresses célibataires, mais bien des couples. Il est même dit que, pour pratiquer, il faut être en couple. Et, si un yogi ou une yoginî veut changer de partenaire, il doit réciter le Mantra, de manière à ne pas encourager les abus.

Le Tantra est donc compatible avec une vision traditionnelle de la société, fondée sur la structure. Le Tantra n’est pas une sorte de folie à la mode qui vise à « déconstruire » le Lien Social et l’Identité, mais une manière de vivre, même si elle peut comporter une part de transgression. » 

J’appuie la vision de David Dubois, auteur de cet extrait, philosophe,
professeur, écrivain et traducteur du sanskrit. Initié aux traditions
Smârta, Vîrashaiva et Shrîvidyâ en Inde où il vécut.

Il n’y a pas de pénétration sexuelle physique d’aucun type durant la séance (ni sexe ni masturbation).